La pénoplastie : les tabous tombent

Publié le 18/06/2013 par le (dernière mise à jour le 03/08/2022)

De plus en plus d’hommes parlent ouvertement de la taille de leur sexe. Certains osent même la pénoplastie (augmentation du pénis). Beaucoup considèrent en effet qu’un long pénis constitue un atout viril essentiel, tout comme avoir les épaules larges, les hanches étroites ou une haute stature. Les recherches du Pr. Jennions (Australian National University de Canberra) confirment d’ailleurs cette tendance. Son étude révèle que la taille du pénis au repos peut générer un lourd complexe chez les hommes. Comment y remédier ? Qu’est ce que la pénoplastie ?

La pénoplastie : 2 interventions en 1

– L’allongement du pénis est obtenu en sectionnant le ligament suspenseur de la verge reliant le pubis aux corps caverneux (il en restera une petite cicatrice horizontale en Y inversé ou en Z),
– L’élargissement du pénis est obtenu par une autogreffe de tissu graisseux prélevé sur l’abdomen, les cuisses ou les fesses.

Les résultats sont difficiles à prévoir avant l’intervention. Il est raisonnable d’attendre un allongement de la verge au repos de 2 à 4 cm. Pour le gain de circonférence attendu, il est environ de 1 à 2 cm, parfois plus.

La péniplastie : une solution pour les pénis de petite taille

Principalement observé chez les anciens obèses, on peut voir parfois un enfouissement du pénis avec une taille n’excèdant pas les 3 cm au repos. Une pénoplastie associée et à un désenfouissement de la verge peut permettre un rétablissement direct. Le bien-être ressenti par les patients est en général rapide.

Les limites de l’augmentation du pénis

Il faut souligner que les modifications du pénis sont plus visibles au repos, même si on peut aussi les observer en érection. La pénoplastie est donc très adaptée aux patients complexés par la taille de leur verge au repos. Il est nécessaire de discuter avec son chirurgien plasticien longuement sur les motivations de cette intervention.

Sources
– Portail partenaire officiel de la Société Savante et du Syndicat des Chirurgiens Plasticiens Français
– PNAS Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America